Au moment où vous entrez, vous sentez une pression étouffante qui vous envahit alors que vous êtes invités à vous assoir derrière les hôtes de marques.

La garde scrute vos moindres faits et gestes.

Des milliers de personnes comblent les gradins tout autour de vous.
Et vous appercevez une grille qui se lève.

Des dizaines de personnes rentre dans l'arène, équipés d'armes rudimentaires et escortés par la garde.
Vous les voyez former les rangs autour du piédestal qui siège au centre du colisée.

Et vous entendez le rire gras de Adalrik qui boit salement à sa coupe.

François d'Alencourt se lève et se rapproche pour prendre la parole.

Cher concitoyens,
Notre belle cité a toujours proné la liberté de culte.

Cependant.
Dernièrement.

Une mouvance impie prolifère et se joue de vous, elle dilapide les richesses du Seigneur tout puissant.
Elle vous incite au péché au point de vous entretuer.

C'est quelque chose que je ne puis tolérer.
Que votre Prince Eveque ne puisse tolérer.

C'est pourquoi. Ce soir. Nous y mettons un terme. En nous en remettant aux traditions qui ont jadis fait la Grandeur de cette Cité.

(Il regarde l'arène)
CE SOIR ! Vous servez d'exemple à ceux qui s'égarent du droit chemin.
Rachetez votre âme, prouvez votre valeur et regagnez votre liberté.
Ou périssez et finissez en enfer.

Vous voyez qu'un homme est conduit sur le piédestal alors qu'Almodius rejoint la coursive.

Pierre Valdo.
Vous êtes reconnu coupable d'hérésie.
Au nom des pouvoirs ecclésiastiques qui me sont conférés, je vous condamne à la sentence ultime : La Mort.

Puisse Dieu avoir pitié de vous, ah euh Amen.

Une énorme stèle noir jaillit du sol d'une hauteur d'au moins 4 mètres et empale Valdo alors qu'un combat sanglant éclate dans la fosse.

François d'Alencourt se tourne vers Almodius.
Il a les yeux emplient de sang.

Votre petit jeu a assez duré Almodius.
Vous pensiez peut-être que j'ignorais ce que vous maniganciez avec les Cours Pourpres ?

Vous voyez Almodius qui se met à convulser au sol de douleur.
"Non, je, arrrhh, pitié.."

François d'Alencourt sort une longue épée de son fourreau.
Et d'un coup net. Plante sa lame dans le crâne d'Almodius qui part en cendre sous vos yeux.

Adalrik applaudit et se lève en rejoignant le bord de la courcive pour admirer le spectacle plus bas.

Je vous ai connu plus magnanime à une époque arhrhahaha

Vous ne savez pas ce que j'ai dû faire pour en arriver là.

Ce n'est pas votre Sire qui en aurait été capable je vous l'accorde.

Je NE VOUS PERMET PAS.

Tiberius s'était laissé aller.
C'est ce qui arrive à nous autres Ventrue qui se laissent dompter par ces jolies Toréadores.
Il n'était plus apte à régner, vous le savez très bien.

Comment osez-vous parler de mon Sire de la sorte ?
Lui qui a repoussé l'envahisseur de l'est et sauvé Rome par deux fois au prix de sa vie.

Arhahrhahr
Vous parlez de la foi où Antiorix a supplié Ueric de l'aider ?

Où étaient les vôtres lorsque nous avons eu besoin de vous ?

Adalrik pose sa coupe.
Les faibles meurent et les plus forts survivent, voilà tout mon cher Prince.
Vous le voyez sourire en designant l'arène d'un geste de bras.
Vous ressentez toute la fureur de François d'Alencourt jaillir alors qu'il tente de se contenir en s'aggripant à la rembarde.

Vous osez venir sur MES Terres, réclamer MON Allégeance comme si tout cela vous était dû.
Hardestadt n'est pas digne de gouverner.
Ce n'est qu'un parvenu qui ignore tout de notre histoire, jamais je ne plierai genou devant lui.
GARDE !

Les gardes prennent par surprise les germains pendant que d'autres se saississent de vous.

François d'Alencourt et Adalrik se jette l'un sur l'autre.